Mofo baolina: Douceurs malgaches

Savourons les Mofo baolina

Ce mois-ci, nous nous rendons sur la Grande Île pour découvrir les Mofo baolina. Ces douceurs sont très appréciées des petits comme des grands à Madagascar, et on les trouve un peu partout. “Mafo baolina” signifie “pain ballon” en malgache, car ces beignets gonflent à la cuisson. Leur confection est facile. Ils sont concoctés à base de farine, d’œufs, de sucre, de lait et de levure. Ces douceurs malgaches se dégustent chaudes, accompagnées d’une bonne tasse de thé ou de café, ou encore en apéritif avec une sauce piquante à base de piment et de gingembre. Pour les essayer, nous vous en donnons la recette.

Le rideau est tombé sur les JIOI, mais continuons à vivre à l’heure malagache avec des beignets de la Grande Ile appelés mofo baolina (signifiant « pain ballon » en malgache car ils gonflent à la cuisson). Les mofo baolina sont préparés à base de farine, d’œufs, de sucre, de lait et de levure. Puis ces douceurs sont frites dans l’huile jusqu’à ce qu’elles soient bien croustillantes à l’extérieur et moelleuses à l’intérieur. Ces beignets sont souvent aromatisés avec de la vanille ou du rhum.

D’appétissantes larves de guêpes frites

Des larves de guêpes frites, y avez-vous déjà goûté ? Si certains sont rebutés rien qu’à leur évocation, les connaisseurs, eux, en raffolent. Depuis longtemps déjà, ce met est prisé dans les iles, notamment à l’ile Soeur, mais également à Maurice. A La Réunion, il est connu comme étant le repas traditionnel du vendredi saint. Il se raconte qu’à l’origine, c’était la nourriture des esclaves “marrons”. Ils s’en nourrissaient pour compenser le manque de gibier. La meilleure saison pour la préparation de ce met est à la fin de l’été, car c’est à ce moment-là que les larves sont grosses et bien juteuses. Si ce plat vous intrigue, nous vous en donnons ici la recette.

Pour commercer, il faut trouver les larves de guêpes. Et là ça promet d’être fun, car vous devez vous-même aller en trouver. Pour ce faire, il vous suffit de repérer un nid ? Mais avant d’aller plus loin, il vous faut déjà savoir si vous êtes allergiques aux piqûres de guêpes. Si c’est le cas, ne restez pas dans le coin. Cette chasse aux larves n’est pas pour vous, attendez sagement que le plat soit fin prêt pour venir. Sinon, pensez à vous protéger, notamment le visage, la nuque et les mains. Une fois le nid de guêpes repérer. Enfumez-le et attrapez-le.

Aussitôt votre nid sous la main, vérifiez que vous avez les ingrédients nécessaires. En général de l’huile et du sel suffisent pour la friture, mais vous pouvez également y ajouter du poivre et du piment. Mais à savoir que moins vous mettez d’ingrédients, plus le gout de vos larves sera intact. La partie la plus délicate consiste à enlever les larves de guêpes des alvéoles. Il faut le faire une à une, en faisant bien attention à ne pas les écraser.

Complète les larves récupérées, faites-les bouillir dans un fond d’eau salée jusqu’à évaporation complète de l’eau. Rajoutez ensuite l’huile de cuisson et vos ingrédients et remuez les larves régulièrement jusqu’à ce qu’elles soient bien frites.  Voilà, vos larves de guêpes sont prêtes à être dégustées. En bouche, elles ont croquantes à souhait et ont un gout de noisette. Vous pouvez les servir avec du riz blanc, un peu d’achard et un étouffé de brèdes. Il est aussi bon de savoir que les larves de guêpes peuvent aussi être cuisinées en curry. Allez bonne dégustation les amis!

 

Le délicieux Kottu du Sri Lanka

Voici une découverte qui promet de faire danser vos papilles. Le Kottu est la spécialité street-food du Sri Lanka. D’origine tamoul, il consiste en un mélange de roti coupés en morceaux, de légumes et d’oeufs brouillés. Généralement servi dans l’après-midi et en soirée, le Kottu est un plat à la fois savoureux et consistant. Il est idéal pour les ventres affamés. Au Sri Lanka, la préparation du Kottu se fait sur une grande plaque, style “tawa”. Le cuisinier manie avec dextérité et vitesse deux couteaux aiguisés avec lesquelles il tranche et mélange les ingrédients qui cuisent en même temps sur la plaque. Un veritable spectacle pour les yeux et les narines qui frétillent en humant le délicieux parfum qui s’en échappe. Le Kottu se mange chaud accompagné de sambol, soit un condiment sri lankais concocté à base de noix de coco fraiche râpée, de piment rouge et d’oignons. Et pourquoi ne pas essayer le Kottu chez vous ? Si le coeur vous en dit, voici la recette.

Cuisine mahoraise : Connaissez-vous le kakamoku ?

Bienvenue à Mayotte. Ce pays qu’on surnomme parfois l’ile aux parfums, nous promet un voyage culinaire intense ou se mêle saveurs et couleurs. La cuisine mahoraise est riche est se compose surtout de produits locaux tels que des féculents, des légumes et des poissons, le tout parfumé avec une foule d’épices. Ce mois-ci nous vous invitons à découvrir le kakamoku. Il s’agit d’un incontournable de la cuisine mahoraise. Plat ancien, il est connu pour être facile à réaliser.

Le kakamoku est une soupe composée de poissons, de tomates, de fruits et de piment. Ce délicieux plat serait surtout consommée durant la période du Ramadan ou pour toutes les grandes célébrations. Pour cette soupe relevée, les Mahorais favorisent les poissons à chair tendre tels que la dorade rouge ou le vivaneau. La tête de poissson serait la partie la plus savoureuse et la plus prisée.  Les fruits qui peuvent être utilisés dans cette recettte sont la mangue verte, le bilimbi, le tamarin, le citron ou le fruit de cythère.

Pour la cuisson, les morceaux de poissons sont placés dans une marmite et les épices et les fruits, de votre choix, y sont ajoutés. La cuissson doit être lente, pour permettre à la chair du poisson de s’imprégner de tous les ingrédients. Ainsi, le poisson reste tendre et parfumé. A la dégustation, ce plat est riche en saveurs, tout à la fois épicé et fruité. Le Kakamoku est servi  au choix avec des bananes, du manioc, des songes ou encore de l’igname. Bon appétit !

Connaissez-vous le « Kimo » ou le ragout malgache ?

Ingrédients pour 3 à 4 personnes

  • 400 g de viande de bœuf hachée
  • 500 g de pomme de terre,
  • 500 g de tomates,
  • 3 carottes
  • 1 boite de petit pois
  • 1 oignon
  • 4 gousses d’ail
  • 1 cuillère à café de curry, de préférence de Madagascar
  • 1 cuillère à café de curcuma
  • 1 pincées de zeste de combava
  • Huile d’olive
  • Sel et poivre

 

Préparation :

  1. Dans un ustensile faites dorer la viande de bœuf hachée avec un filet d’huile d’olive. Laissez cuire jusqu’à totale évaporation du jus de viande.
  2. En attendant, émincez l’oignon et écrasez les gousses d’ail. Une fois prêts, mélangez-les à la viande et laissez mijoter jusqu’à la cuisson des oignons.
  3. Coupez les tomates en petits dés et ajoutez-les à la viande. Parsemez de curcuma et de curry, salez et poivrez à l’envie. Laissez cuire à couvert sur feu moyen.
  4. Epluchez les pommes de terre, nettoyez les carottes. Coupez-les en dés. Lavez les petits pois et ajoutez-les dans la sauteuse. Mélangez le tout et laissez cuire jusqu’à ce que les légumes soient tendre.
  5. En fin de cuisson, saupoudrez de poudre de combava et rectifiez l’assaisonnement au besoin. Mélangez et laissez cuire pour encore 2 minutes.
  6. Le «Komi » est prêt, à vous de le savourer chaud accompagné de riz. Bon appétit !